RENNES – 1ER MAI DETER 
Retour sur cette journée pas comme les autres.
Hier, au cours de « la journée internationale de lutte de la classe ouvrière » – ou « fête des travailleurs »… – plusieurs événements ont eu lieu à Rennes.




« PLUTÔT BATTRE LA PAVÉ QUE BATTRE EN RETRAITE – 1ER MAI DETER »
(inscription sur la banderole de tête)

Ces mêmes agences qui pressent jusqu’au jus les travailleurs-ses précaires, dans des boulots payés au lance pierre. Ces boîtes d’intérim qui répondent toujours présentes pour briser une grève dans une entreprise en détachant des précaires pour remplacer des travailleurs-ses en lutte.

Idem pour les agences immobilières qui pullulent à Rennes, qui par la spéculation nous condamnent à vivre dans des taudis toujours plus chers, et qui nous excluent toujours plus loin du centre-ville.
Ce centre-ville aux logements inabordables, complètement embourgeoisé après des décennies d’investissement public. Un bourg aseptisé, qui ne compte plus que des boutiques de luxe et des restos chics.

Se mobiliser une fois par semaine pour foutre le zbeul en ville s’est probablement insuffisant pour stopper cette expansion bourgeoise, il faudrait répandre ce chaos quotidiennement dans ces rues pour faire fuir le friqué… Alors allons-y ! Multiplions-les actions et nuissances en ville (tags, casse, feux, attaques…) pour voir un réel changement.

Hier, nous avons à nouveau démontrer que le centre-ville n’est pas une forteresse bourgeoise inaccessible. Après quelques arrêts boulevard Liberté – le temps aussi de mettre en place quelques barricades de fortune et d’attirer les forces de l’ordre – le cortège est reparti et a forcé l’allure pour tenter une percée dans l’hyper centre.
Objectif atteint !
Le cortège a retrouvé ses habitudes dans les ruelles du vieux centre jusqu’à place St-Anne, débordant ainsi le dispositif policier.
Au final, les flics auront été incapables de disperser le cortège malgré les gaz et la pression constante. Étrangement c’est l’entrée dans la rue de St-Malo, ou se tenait la « fête de la paresse » et l’ambiance pesante des nombreux badauds, qui a étouffé les dernières énergies du cortège.

Ni fête du Travail ni fête de la paresse.
SOLIDARITÉ AVEC TOUTES CELLES ET CEUX QUI LUTTENT À TRAVERS LE MONDE 

A bientôt dans la rue.