Deux candidats du bloc bourgeois, deux ennemis de notre camp social.

ON CONNAIT LE BILAN DE MACRON CONTRE LE MOUVEMENT SOCIAL :

– des milliers des blessés et d’incarcérés

– une restriction inédite des libertés de manifester et une législation pénale renforcée

– une multitude de lois sécuritaires

– un État d’urgence sans fin

– des dissolutions de collectifs de résistance

– des moyens colossaux accordés aux forces de l’ordre

…etc

ON CONNAIT LA VISION AUTORITAIRE DE LE PEN :

– son admiration assumée des modèles autoritaires en Russie et en Hongrie (champions dans le contrôle de l’information et dans la restriction de libertés)

– elle prone un recours systématique à la force contre toute forme de contestation

– elle veut accorder davantage de moyens aux forces de l’ordre et renforcer d’une manière inédite la législation pénale

– elle est favorable à une plus large présomption de légitime défense pour la police, inquiétant quand on sait que plus de 60% des flics votent pour elle

– sans parler des militants fascistes qui vont se sentir pousser des ailes et vont multiplier les attaques contre notre camp social et contre les minorités

…etc

Ainsi quelque soit l’issue du scrutin on va en baver, mais on va résister et on finira par triompher. Pour cela mobilisons-nous sans attendre et dans la durée. Sortons dans la rue pour nous retrouver et pour imposer un rapport de force.

LE MOUVEMENT SOCIAL EST, A ÉTÉ ET SERA TOUJOURS LE SEUL VÉRITABLE REMPART CONTRE LE CAPITALISME ET L’AUTORITARISME.

[Deux appels circulent pour ce samedi, ils sont complémentaires et solidaires. L’Assemblée Antifasciste de Rennes, qui a réunit hier plusieurs centaines de participants-es, a voté pour un rendez-vous à 14h dans l’hyper-centre. C’est un choix tactique qui a pris en compte le deuxième appel de la journée à l’initiative du comité des sans-papiers de Rennes, celui-çi est fixé à 15h.]

Communiqué de l’Assemblée Générale Antifasciste de Rennes (14h place St-Anne) :

« NI LE PEN, NI MACRON !

Dimanche dernier, sans grande surprise, le candidat de la bourgeoisie et celui des fascistes sont arrivés en tête du premier tour. Au même moment, nous étions un millier à défiler dans les rues de Rennes, à manifester contre le « choix » qu’on veut nous imposer entre 5 ans de politiques répressives et autoritaires sauce Macron ou 5 ans de politiques autoritaires et répressives sauce Le Pen. Au lieu de laisser la morosité s’installer, nous avons pris la rue par centaines, faisant résonner l’écho d’une autre voie que celle des élections: le mouvement social.

A l’aube du second tour, les injonctions au « barrage » fusent. Comme si Macron était un barrage à l’extrême droite alors que celle-ci n’a fait que prendre en puissance sous son mandat. Comme si Le Pen était un barrage à Macron alors qu’elle propose les mêmes politiques antisociales, la haine des minorités en plus.

Ne faisons pas attendre notre réponse, organisons la riposte ! C’est le mouvement social qui s’est dressé contre 5 ans de Macron, et que ce soit l’un ou l’autre qui l’emporte, c’est le mouvement social qui s’opposera à leur politique !

Dès maintenant, bloquons tout, occupons partout, organisons nous en assemblées générales et en comités de mobilisation ! Prenons la rue, laissons déborder notre rage et notre détermination ! »

Communiqué des Marches des Solidarités (15h place de la République) :

« Contre le racisme et contre le fascisme

Notre pays s’appelle Résistance !

Nous y (re)voilà !

Il y a cinq ans Macron se prétendait le barrage contre le fascisme. C’est le contraire qui s’est passé.

Après cinq ans de Macron au pouvoir l’extrême-droite n’a jamais été aussi haute électoralement.

Jamais ses insanités et obsessions n’ont été autant débattues et reprises.

Jamais les groupes violents fascistes n’ont été autant en confiance pour commettre des agressions racistes et attaquer les organisations du mouvement social.

Et pourtant… Jamais le candidat du pouvoir en place n’avait autant annoncé son intention de harceler migrant·e·s et sans-papiers, de s’attaquer aux étranger·e·s et mettre en pièce les acquis sociaux. Son ministre de l’intérieur trouve même « trop molle » la candidate d’extrême-droite !

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e·s, d’Ukraine, de Syrie, du Soudan, du Mali ou de France, notre pays à nous s’appelle Solidarité.

Alors, dans chaque quartier, dans chaque village, dans chaque ville, entrons en résistance !

Manifestons pour dire non au fascisme et non au racisme : Samedi 16 avril à 15h, Place de la République. »

POUR LE MOUVEMENT SOCIAL

SOYONS NOMBREUX-SES ET SOLIDAIRES CE SAMEDI DANS LES RUES POUR NOUS OPPOSER – UNE FOIS DE PLUS – À CE MONDE DE MERDE